La forte hausse des prix de l’électricité décrétée subitement au début de l’année par l'organisme de régulation a fragilisé la coalition gouvernementale et sérieusement fait tanguer le pouvoir de Robert Fico ces dernières semaines en Slovaquie. Retour sur un imbroglio politique.
Bratislava, correspondance - La hausse prévue le mois dernier, et finalement annulée, des tarifs de l'électricité en Slovaquie n'en finit pas de semer la pagaille dans la politique intérieure du pays. Au point qu'une motion de défiance a été présentée par les députés de l'opposition contre le Premier ministre Robert Fico, nécessitant la convocation d'une session extraordinaire du parlement la semaine dernière. Sur les 130 parlementaires participant au vote, 60 députés ont voté pour la motion et 70 contre elle. Au-delà du caractère formel de cette motion de défiance, qui n'est pas synonyme d'une crise gouvernementale profonde, la gestion des prix de l'énergie par l'organisme de régulation, l'ÚRSO, a néanmoins mis en lumière en certains nombres de divergences dans . . .
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