Jugés inaptes à suivre une formation normale, les enfants Roms de Slovaquie sont orientés de façon quasi systématique vers des cursus scolaires dédiés aux élèves souffrant de déficience mentale dès leur entrée à l’école primaire, dénoncent Amnesty International et le Centre Européen pour les Droits des Roms (CEDR).
Un rapport d'Amnesty International a été publié le 1er mars sur la base d'une étude menée dans quatre localités de Slovaquie orientale - Šarišské Michaľany, Krombachy, Moldava nad Bodvou et Ostrovany -, là où la ségrégation envers les Roms est la plus élevée. Dès l’entrée à l’école primaire, les enfants répondent à une évaluation permettant de définir leurs aptitudes scolaires. Conclusion quasi-systématique: les enfants roms ne seraient pas aptes à suivre un cursus scolaire classique et doivent intégrer des établissements spéciaux au même titre que des enfants souffrant d’un léger handicap mental.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
Selon Amnesty International, ces tests biaisés ont pour but de discriminer les enfants roms . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.