Le 25 Octobre dernier, les 27 ministres des Affaires étrangères européens réunis au Luxembourg ont accepté de transmettre à la Commission Européenne la candidature de la Serbie à l’adhésion à l’UE. Il s’agit d’une étape importante dans la voie de l’intégration européenne pour la Serbie et son président, le pro-européen Boris Tadic (photo). Le processus risque cependant d’être long et semé d’embûches. Premier contre-temps, la Commission Européenne mettra environ un an avant d’accorder - ou non - le statut officiel de candidat à la Serbie.
C’est un signe d’encouragement qu’a envoyé l’UE au gouvernement serbe. Les instances européennes ont souhaité récompenser Belgrade pour son "spectaculaire" rapprochement avec le Kosovo. En septembre dernier, le gouvernement du président Boris Tadic avait accepté, avec l’aide de l’ONU, d’organiser des pourparlers historiques très prochainement avec les autorités Kosovares. Une première depuis l’indépendance du Kosovo, le 17 février 2008.
Les Pays-Bas n’oublient pas Srebrenica
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