Mardi soir lors d'une émission sur HírTv, István Tarlós, maire de Budapest, a affirmé qu'au mois de mars, l’État hongrois verserait une somme de 19 milliards de forints (70 millions d'euros) à la compagnie de transports publics de Budapest (BKV). En échange, la capitale céderait au moins deux de ses immeubles à l’État. Lorsque István Tarlós disait, au mois de janvier, que BKV ferait inévitablement faillite au printemps, faute d'une aide de ses amis du gouvernement Fidesz, il était facile d'y voir un mélange de bluff et de larmes de crocodile. La promotion du très jeune Dávid Vitézy (photo) à la tête du nouveau Centre des Transports de Budapest (BKK) semble aussi faciliter beaucoup de choses dans les relations entre l'Etat et BKV. En effet, le protégé de Tarlós vient d'une famille très proche du premier ministre Orbán. Le jeune Vitézy se dit d'ailleurs optimiste quant à l'obtention des 30 milliards de forints (plus de 110 millions d'euros) qu'il réclame pour combler le déficit annuel des transports publics de Budapest . . .
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