Après une nuit de suspense électoral, c'est le candidat de centre - droit sortant, Traian Băsescu, qui semble avoir re-gagné, à couteaux tirés (50,43% contre 49,57%), la présidence de la République roumaine ce matin, pour 5 ans.
Son challenger, le social-démocrate Mircea Geoană, avait pourtant de bonnes raisons d'y croire, hier soir, à l'issue des premières estimations. Mais porter réclamation pourrait être fatal à toute la Roumanie, la stabilité politique étant le bâton, et le prêt la carotte du FMI.
En pleine crise économique, la Roumanie, pays le plus pauvre de l'Union Européenne avec son voisin bulgare, se devait de sortir de l'impasse politique dans laquelle elle se trouve. Impasse qui a entraîné, il y a un mois, le gel de son sauvetage économique par le Fonds Monétaire International. Si les nombreux doutes qui planent sur ce résultat rocambolesque sont avérés, cela pourrait plonger le pays dans une instabilité encore plus grande, et éloigner un peu plus la confiance du bâilleur de fonds international.
Un scénario suspect?
A la fermeture des bureaux de vote hier soir, Geoan . . .
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