Réuni en congrès ce week-end, le Smer-SD a adopté un discours particulièrement musclé à l'égard des Roms de Slovaquie. Menée par le premier ministre Robert Fico, la formation sociale-démocrate au pouvoir considère qu'il faut cesser toute tolérance à l'égard de populations décrites comme "importunant les honnêtes citoyens".
Le Smer-SD s'éloigne à vue d’œil de la sociale-démocratie européenne, à laquelle il est pourtant affilié. Réuni en congrès à Bratislava les 10 et 11 décembre derniers, le parti gouvernemental s'est donné pour objectif de "remettre de l'ordre" au sein de la minorité rom de Slovaquie, au nom d'une politique de "tolérance zéro". Pour le président du parti et chef du gouvernement Robert Fico, "il ne faut pas tolérer plus longtemps ces gens qui abusent du système social, qui importunent les honnêtes citoyens, qui perturbent la vie paisible dans les villes et les villages" (Új szó). Le leader de gauche, considéré par beaucoup comme le "Viktor Orbán slovaque", a par ailleurs déclaré soutenir les . . .
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