C’était jour de fête nationale jeudi dernier à Budapest. Ponts, monuments et tramways, la ville entière s’était parée de petits drapeaux tricolores qui scintillaient au soleil de ce début de printemps. Cette année, au milieu des stands de friandises et de perec au fromage, les promeneurs ont eu l’honneur de pouvoir se familiariser avec la richesse culturelle européenne. Formidable élan de solidarité polonaise d’un côté, avec force de drapeaux, bannières et autres pancartes blanc et rouge évoquant non sans émotion les racines ancestrales de l’amitié hungaro-polonaise ; touchant témoignage de soutien français de l’autre, avec une poignée de militants accourus chevaleresquement porter secours à la démocratie en danger. Et bien sûr parallèlement, pour ne pas oublier la petite pointe de folklore indispensable, la Hongrie profonde telle qu’on aime à la médiatiser, la bonne vieille Hongrie des uniformes noirs et des drapeaux striés, qui n’a pas besoin d’appeler ses voisins à l’aide pour se « défendre » elle-même . . .
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