Afghans, Iraniens, Pakistanais, Bangladais…, ils sont environ deux cents dans un petit camp dans le nord de la Serbie, aux abords de Subotica, adossé à une ferme, au milieu des roseaux. Ce sont surtout des jeunes hommes, ils attendent le signal de passeurs pour tenter de franchir la frontière de barbelés qui les sépare de la Hongrie et de l’Union européenne.
Article publié le 29 juillet 2016 dans La Libre Belgique
Khaled, un Afghan est appelé à la rescousse par un groupe de Pakistanais pour faire l’interprète en pachtoune. « Eux ils sont fainéants, tout ce qu’ils savent faire c’est rester assis à attendre que les ONG viennent les nourrir ! », se moque-t-il. C’est la pauvreté qui l’a jeté sur les routes de l’exil, explique un Pakistanais qui veut aller en Italie où il pense avoir le plus de chance d’obtenir des documents. Que faisait-il . . .
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