En visite officielle à Paris à partir de jeudi, le premier ministre Viktor Orbán rencontrera le président Nicolas Sarkozy vendredi matin. Au vu de l'actualité politique, l'occasion de comparer la stratégie politique du chef du gouvernement hongrois et celle du président français est trop belle, en particulier sur le thème de la Constitution.
Au centre de toutes les autres orientations du gouvernement hongrois, la révision constitutionnelle prévue pour le printemps 2011 intervient quelques mois après l'élection de M. Orbán, en avril dernier. Pour Viktor Orbán, ce n'est pas faute d'avoir prévenu : en campagne déjà, il fustigeait le pluralisme - portant à confusion selon lui - en annonçant vouloir mener une gouvernance permanente et à sens unique avec le parti conservateur Fidesz. Outre le plébiscite électoral dont il bénéficie au parlement, l'omnipotence que cette ambition nécessite devait aller de pair avec un changement de Constitution.
Achever les contre pouvoirs de la vie publique pour gouverner seul
Depuis la rentrée, on apprend que l'économie hongroise va subir une thérapie de choc pour respecter les engagements du gouvernement . . .
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