Le 14 janvier dernier, lors des voeux à la presse économique de Christine Lagarde à son ministère de Bercy, la Hongrie est subrepticement entrée en conclusion du discours d'ouverture de Françoise Crouïgneau, la présidente des journalistes économiques et financiers (AJEF).
En bonne présidente d'association de journalistes, c'est sur l'état de la presse que Françoise Crouïgneau a glissé sa référence à la Hongrie, et non sur le fameux protectionnisme dont on accuse le gouvernement Orban depuis plusieurs mois :
"La liberté d'opinion est importante, même dans les secteurs économique et financier. Mais elle ne va pas de soi. Le triste exemple de la Hongrie qui préside le Conseil de l'Union européenne est là pour nous le rappeler. On a mal à la Hongrie" a t-elle déclaré avant de souhaiter ses voeux à ses collègues.
Succédant à la présidente au pupitre, la ministre de l'Economie et des Finances Christine Lagarde a quant à elle cité Hegel pour commencer son discours : "La presse est la prière du matin (...) Nous, ministres
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