A la demande du Premier ministre Gordon Bajnai, le ministre intérimaire à la Justice Imre Forgács doit rendre, d'ici quelques jours, un décret sur le renforcement du contrôle de la détention d'armes à feu en Hongrie.
Loin de vouloir, dans un style très français, attirer l'attention sur une montée particulière de l'insécurité avant les élections, le gouvernement a simplement pris conscience de certaines aliénations contemporaines qui commencent à s'avérer dangereuses.
Après la récente fusillade à l'université de Pécs en novembre dernier, l'arrestation à Budapest, il y a deux semaines, d'un jeune déséquilibré s'apprêtant à tirer sur tout ce qui bouge dans sa fac, a alerté les autorités quant à la possible propagation d'un effet de mode. Le prototype : un jeune dépressif, souvent frustré et accro à la consommation comme mode d'approche du monde qui l'entoure, et bien entendu fasciné par les armes à feu comme moyen de palier à un complexe d'infériorité. A partir de là, le gouvernement hongrois pense avoir affaire à assez de "potentiels" comme celui-là en Hongrie pour que la question d'un . . .
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