Un « Jamais sans ma fille » franco-russe

En milieu de semaine dernière un Tribunal municipal de Budapest a décidé l'extradition d'Irina Belenkaya vers la France. Si la décision d'extradition sera confirmée par la Cour d'Appel, elle prendra effet 10 jours plus tard et la mère russe de la petite Elise, 3 ans, risque de ne se rendre en France que pour y voir la justice l'éloigner un peu plus de sa fille.
Irina Belenykaya est détenue depuis un mois à Budapest pour avoir enlevé sa fille à son père français et avoir tenté de la ramener dans son pays d'origine, la Russie. Elles furent arrêtées in-extremis en Hongrie, à la frontière ukrainienne. Depuis, Elise est retournée en Arles, et a subi dans un premier temps une exposition médiatique indécente pour son âge ; moyen brutal mais néanmoins efficace pour son père de créer le consensus autour du jugement en France, qui lui octroyait la garde de l'enfant. Prise en faute, la mère ne peut bénéficier, elle, d'un tel appui pour le moment.

Un autre jugement, confiant la garde d'Elise à sa m . . .

Lisez cet article gratuitement.

Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.

François Gaillard

Cofondateur de Hulala et ancien membre de la rédaction