Alors que Varsovie et Bruxelles sont engagées depuis plusieurs mois dans un bras de fer concernant l'État de droit en Pologne, le gouvernement a estimé lundi que le différend était "réglé".
La Pologne avait jusqu'au 21 février pour se conformer aux recommandations de la Commission concernant le respect de l'État de droit. Varsovie avait obtenu en décembre une rallonge de deux mois, alors que la procédure avait été déclenchée par l'Union européenne en juillet 2016. À la veille de cette échéance, le gouvernement a transmis une réponse sans appel : "Les déclarations sur une menace systémique pesant sur l'État de droit en Pologne" sont "infondées" (AFP). Les lois controversées visant à réformer le Tribunal constitutionnel - et à le paralyser, d'après l'opposition - sont "conformes aux standards européens", estime le gouvernement conservateur, au pouvoir depuis la fin 2015.
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En refusant de tenir compte de ces recommandations, la Pologne s'expose à des sanctions, prévues par l'article . . .
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