Le gouvernement polonais ne veut pas voir son concitoyen Donald Tusk rempiler à la présidence du Conseil européen. Il propose un candidat alternatif, Jacek Saryusz-Wolski. Débat le 9 mars à Bruxelles.
Varsovie (correspondance) - Il n’y a que deux candidats à la présidence du Conseil européen et ils sont tous les deux polonais et anciens membres d’un même parti de centre-droit, Plateforme Civique (PO).
L’un, Donald Tusk, brigue un second mandat, soutenu par une large majorité des États membres de l’Union européenne, à l’exception… de la Pologne, dont il est l’ancien Premier ministre. L’autre, Jacek Saryusz-Wolski, député européen et ancien ministre des Affaires européennes, vient d’être désigné candidat par le parti au pouvoir ultraconservateur Droit et Justice (PiS). Il n’en fallait pas plus pour porter un conflit de politique intérieure sur la scène européenne.
Tusk, l’ennemi juré
Cette candidature alternative est la dernière étape d’un conflit qui oppose le PiS à Donald Tusk, considéré depuis des années comme l’ennemi juré du chef du parti et homme fort de la Pologne, Jarosław . . .
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