Mercredi soir, une manifestation monstre a été organisée à Budapest et le mouvement en soutien des enseignants a aussi été suivi en province.
Faute de pouvoir se mettre en grève pour contraindre le gouvernement à accepter leurs revendications (des salaires décents et de meilleures conditions de travail), les enseignants mobilisent à tour de bras dans la rue.
Mercredi soir, des milliers de personnes ont occupé le pont Margit à Budapest, et les manifestants ont rempli comme rarement la place Kossuth qui fait face au parlement. Des médias ont avancé le chiffre de 35 000 participants.
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Le mouvement de soutien aux enseignants a même fait des petits dans les principales villes de province, comme à Szeged où plusieurs milliers de personnes ont manifesté.
La mobilisation a été dopée par l’annonce, en fin de semaine dernière, de la mise à pied de plusieurs enseignants par le ministère de l’Éducation, qui leur reproche leurs actions de désobéissance civile. Un amendement destiné à contrer le mouvement de contestation a mis à mal le droit de grève.
C’est donc pour les revendications des enseignants, pour un meilleur système éducatif et pour le droit de grève, que les Hongrois ont manifesté mercredi.
Le journaliste Daniel Psenny a rapporté ces clichés de la manifestation budapestoise.