C’est certainement un malheureux concours de circonstances. Alors que le monde entier se repenche sur l’affaire Snowden à l’occasion de la publication des mémoires du plus célèbre des lanceurs d’alerte, une polémique grossit en Pologne : l’Etat polonais aurait fait l’acquisition d’un logiciel espion de triste réputation, du nom de « Pegasus ».
Une fois installé sur un smartphone à l’insu de son propriétaire, le logiciel Pegasus permet de siphonner la masse d’information qu’il recèle (informations de géolocalisation, sms et emails, agenda, carnet d’adresse, historique de navigation) et d’en faire un outil de surveillance via l’activation du micro, de la caméra, ou la réalisation de captures d’écran . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.