Pour son baptême du feu au Parlement européen dans le cadre de la présidence hongroise de l’UE, le premier ministre hongrois Viktor Orbán était venu présenter aux eurodéputés, mercredi, les grands objectifs de la Hongrie. Mais c’est à une déferlante de critiques en rapport avec la loi sur les médias qu'il a dû faire face. Ironie de la situation, ce pugilat parlementaire avait lieu à Strasbourg, dans l'hémicycle - symbole du simulacre de démocratie de l'Union Européenne.
Il se savait attendu au tournant par les députés européens chauffés à blanc par les avalanches de critiques concernant la démocratie hongroise, publiées chaque jour dans la presse depuis le début de l’année. Mais peut-être ne s’attendait-il pas à une telle virulence. Tout a mal commencé. M. Orbán a été accueilli dans l’hémicycle par les députés écologistes bâillonnés et brandissant des « unes » blanches fictives des principaux journaux hongrois, barrées du mot « Censored ». Le ton était donné.
Le premier ministre hongrois a dressé un parallèle entre les défis d’il . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.