Hier mercredi, le Président de la République de Hongrie László Sólyom a signé une loi faisant de la négation et de la minimisation de l’holocauste un délit passible de trois années d’emprisonnement.
Le parti socialiste au pouvoir à l'origine du texte de loi, la communauté juive de Hongrie et l'Association hongroise antifasciste (MEASz) ont accueilli avec satisfaction la signature du président Sólyom. La Fédération des communautés juives de Hongrie (Mazsihisz) a estimé que cette loi serait un outil déterminant pour combattre un antisémitisme en hausse.
Après un parcours un peu chaotique, le texte de loi avait été approuvé par le Parlement en février, avec 197 voix contre 142 abstentions. Il avait été rejeté une première fois par des tribunaux jugeant qu’il portait atteinte à la liberté d’expression. Puis l’opposition de droite, le Fidesz, avait tenté, mais sans succès, de faire amender le texte en ajoutant à l’holocauste des crimes perpétrés par le régime pro-nazi des Croix-fléchées (les Nazis hongrois) ET le régime communiste. Elle s'était donc abstenu lors . . .
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