Les cinémas d’Europe centrale et orientale tiennent le haut de l’affiche au Festival du film de Trieste. Cette année, le film d’Agnieszka Holland sur les mauvais traitements infligés aux migrants à la frontière entre la Pologne et le Bélarus a particulièrement marqué les esprits.
Trieste (Italie), de notre envoyé spécial - Depuis sa création en 1989, quelques mois avant la chute du mur de Berlin, le Trieste Film Festival s’est affirmé comme le carrefour incontournable des différents cinémas de l’Europe centrale et orientale. La 35ème édition qui s’est tenue du 19 au 27 janvier dans la capitale du Frioul, a permis de découvrir les œuvres de cinéastes souvent peu connus, voire inconnus. Pendant deux jours, de nombreux producteurs et diffuseurs venus du monde entier ont également rencontré les cinéastes et lancé plusieurs projets au cours du marché qui s’est tenu en amont des projections. Plusieurs films et documentaires ukrainiens, hongrois, roumains, croates, slovaques, arméniens et polonais ont permis au public – plus de 15 000 entrées payantes et une collaboration avec les écoles de la ville . . .
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