En milieu de semaine dernière, l'inquiétude des professionnels des médias hongrois a gagné Bruxelles : un des plus gros lobbys européens de journalistes s'est mobilisé contre la réforme des médias publics hongrois, récemment proposée par le gouvernement.
Selon la fédération européenne des journalistes, les mesures y figurant feraient revenir la vie médiatique hongroise à l'ère communiste, au temps où un seul parti gérait les affaires de l'Etat et supervisait du même coup son appareil de propagande. Dans un futur proche et par soucis de comparaison, les conséquences de ce premier grand chantier de Viktor Orbán en Hongrie pourraient bien nous rappeler les changements en profondeur dont fait l'objet l'audiovisuel public français depuis plus d'un an et demi. Cette semaine d'ailleurs, c'est encore Radio France qui a fait les frais de la politique médiatique de celui qu'il est désormais convenu d'appeler son "actionnaire".
"Cause toujours..."
Maintenant que le Fidesz (par ses parlementaires Antal Rogan et András Cser-Palkovics) a décidé de s'y attaquer, les jours sont maintenant comptés pour . . .
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