Une centaine de personnes s’est rassemblée mardi soir à Budapest devant le siège de la radio nationale hongroise, la Magyar Rádió, pour afficher son soutien à deux journalistes privés d’antenne pour avoir protesté contre les atteintes à la liberté de la presse en Hongrie.
Quel décalage entre la surenchère médiatique internationale autour de la loi hongroise sur les médias et la quiétude de la Hongrie pourtant dénigrée de toutes parts ! Ils étaient en effet à peine plus d’une centaine, lundi soir dans la capitale hongroise, pour témoigner leur soutien aux journalistes pénalisés. Une centaine dont presque la moitié était constituée de journalistes, et parmi eux quelques journalistes étrangers venus prendre le pouls d’un pays qui, à en juger par le traitement médiatique qui lui est réservé, serait sur le point de sombrer une nouvelle fois dans la dictature. Les manifestants ont brûlé des cierges qu'ils ont déposés sur l'épaisse croute de glace qui recouvre les pavés devant le siège de la radio nationale, puis se sont dispersés après une petite heure sur place . . .
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