Quelques 500 professeurs de tous les niveaux d’enseignement se sont réunis ce vendredi à la chapelle de Bethléem, dans la capitale de la Tchéquie, pour une action de protestation destinée à attirer l’attention sur le manque de moyens dans l’éducation et sur le problème des bas salaires.
Article publié le 1er septembre 2017 par Radio Prague. |
A cette occasion les syndicats d’enseignants ont souhaité faire valoir leur revendication d’une hausse des salaires des professeurs de 15%, et de 10% pour les autres salariés du secteur.
Cela représente une augmentation du budget de l’éducation de 17,5 milliards de couronnes l’an prochain, environ 670 millions d’euros.
Si le gouvernement n’acceptait pas cette demande, les syndicats pourraient appeler à la grève, a fait savoir le syndicaliste František Dobšík.
Le ministre des Finances Ivan Pilný (ANO) estime pour sa part qu’une telle augmentation est impossible, car il faudrait revoir à la hausse le déficit du budget de l’Etat validé par le gouvernement en juin dernier. Plusieurs élus étaient attendus à l’action de protestation des professeurs.
Ceux-ci sont parmi les moins bien payés parmi les pays de l’Union européenne. Les syndicats aimeraient qu’à l’horizon 2020, leurs salaires correspondent à 130% du salaire moyen en République tchèque.