Jeudi soir, environ cent manifestants se sont rassemblés à Budapest pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une politique « anti-pauvres » menée par le gouvernement hongrois.
Ils étaient quelques dizaines de personnes dans le centre de la capitale au coin de Baross utca et du Nagy Körut à exprimer leur colère contre les politiques mises en place par le gouvernement et la municipalité à l’encontre des plus démunis, aux cris de "a szegények nem bűnözők" (les pauvres ne sont pas des criminels),"a törvény a gazdagoké" (la loi est pour les riches), et "a város mindenkié" (la ville est à tout le monde). Depuis son arrivée à la mairie, le conservateur Istvan Tarlos, a pris plusieurs mesures "d'urbanisme" qui, dans les faits, permettent à la police de harceler les sans-abris : loi sur "l'usage inapproprié des espaces publics", interdiction de fumer et boire de l'alcool dans les souterrains, et interdiction de "faire les poubelles".
Rapidement, quelques policiers ont été dépêchés sur place pour interpeller les manifestants qui ont symboliquement commencé à « faire les . . .
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