Plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de néo-nazis hongrois, allemands et des pays voisins avaient prévu de défiler samedi 6 mars sur la place des héros de Budapest pour commémorer le "Jour de l’honneur". Mais malgré l’accord officiel des autorités hongroises, les organisateurs ont finalement annulé le rassemblement.
La police hongroise avait tout d’abord interdit son déroulement, officiellement pour des raisons logistiques, comme il est coutume de procéder pour empêcher les mouvements néo-nazis. Mais, par un tour de passe-passe, le Front National-socialiste hongrois (NS Front) a pu obtenir l’autorisation de la cour de justice hongroise pour sa manifestation, maquillée en ralliement de campagne électorale. Il s’est en effet enregistré en parti politique sous le doux nom de Parti révolutionnaire national (NFP) afin de bénéficier d’une législation plus souple en matière de regroupement en période électorale.
Le NFP a depuis annulé sa parade, communiquant jeudi dernier via son site internet que "l'événement ne pourra se dérouler de façon normale. Après avoir examiné les circonstances, la direction du parti a . . .
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