L’Australie vient d’autoriser, sous la pression de la justice hongroise, l’extradition de Charles Zentai, ancien officier de la police hongroise pro-nazie et naturalisé australien depuis son arrivée au pays des kangourous en 1950. A 88 ans, il est accusé d’avoir torturé, puis tué un jeune juif à Budapest en 1944.
A l’origine, c’est le centre Simon Wiesenthal, une organisation qui s’efforce de retrouver les anciens criminels nazis depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, qui a mis la main sur Zentai. Pour sa défense, ce dernier dit qu’au moment des faits qui lui sont reprochés, il avait déja quitté Budapest avec son régiment. C’est sur ce seul argument d’emploi du temps que le fils du criminel présumé entend aujourd’hui faire appel de la décision de Canberra pour que son père reste au chaud auprès des surfers de Perth.