Le mystère n’est toujours pas levé sur la présence de deux appareils de l’Air Force israélienne au-dessus de Budapest, le jour même où un Syrien était assassiné dans la capitale hongroise, le 19 mars.
La polémique n’a cessé d’enfler au cours de la semaine et a conduit à la démission du chef du département du trafic aérien hongrois et des mesures disciplinaires ont été prises à l’encontre de quatre autres "officiels".
Depuis les révélations du Magyar Nemzet sur la présence des avions de reconnaissance israéliens, la presse hongroise ne s’est pas gênée pour faire le lien avec l’assassinat d’un homme d’origine syrienne vivant en Hongrie et possédant la nationalité hongroise.
Jeudi, les autorités israéliennes ont déclaré que l’incident prenait une tournure "hors de proportion" et que l’armée de l’air israélienne avait la permission de survoler la Hongrie. "Nous avons des accords avec plusieurs pays européens qui nous permettent d’utiliser leur espace aérien", a rappelé un officiel israélien, cité par le
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