La communauté rom de Hongrie a commémoré, dimanche 2 août, la "Journée internationale de l’holocauste Rom" dans une certaine discrétion.
A Budapest, les quelques plaques commémoratives du centre-ville ont cependant été très fleuries et une cérémonie eût lieu dans l'après-midi. Quelques heures plus tard dans la nuit suivante, un drame beaucoup moins discret venait perturber le recueillement de cette communauté qui vit des jours sombres depuis plusieurs mois : une personne d'origine rom était à nouveau assassinée, cette fois dans le Nord-Est du pays.
"Gusztáv Farkas, 23 ans", "Ibolya Horváth, 18 ans", "Dezső Lakatos, 35 ans". Dans le Parc Nehru au bord du Danube, une voix énumère au micro une liste de noms. Ceux des Roms de Hongrie morts suite aux déportations et persécutions des nazis pendant la deuxième guerre mondiale. Plusieurs centaines de personnes, presque exclusivement d’origine rom, se sont rassemblées pour rendre hommage aux victimes, mais aucun poids lourd de la politique hongroise n'a fait le déplacement pour assister à cette commémoration. Le gouvernement a tout de même envoyé symboliquement un repr . . .
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