A l’heure où les chères "têtes blondes" se préparent pour les nombreuses fêtes de fin d’année dans leurs écoles, récitent leurs poésies et égrainent les chansonnettes apprises par cœur et en chœur, il arrive qu’en Hongrie, entre les jolies coccinelles et les petits lapins, on puisse entendre des comptines aux paroles plus que surprenantes.
"Coccinelle, envole-toi. Les Turcs arrivent! Ils te mettront dans le puits de sel. Ils t'en retireront. Ils te mettront sous la roue. Ils t'en retireront. Ils te mettront dans un four, ils t'en retireront. Voilà les Turcs qui arrivent, ils vont bientôt venir te tuer."
Les enfants, le sourire aux lèvres, les parents, caméscope en main : c’est une chanson qui appartient au patrimoine national et fait partie de la liste des programmes obligatoires de l’Éducation nationale hongroise et, curieusement, tout le monde trouve cela tout à fait normal, car des générations d’écoliers l'ont apprise.
Bien sûr, en remettant ces paroles dans le contexte historique de l’occupation ottomane qui a duré plus de 150 ans en Hongrie, on pourrait . . .
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