Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Heti Válasz, le président de l'Académie hongroise des sciences (MTA), László Lovász, revient longuement sur les raisons qui ont poussé son institution à prendre position en faveur de l'Université d'Europe centrale (CEU).
En Hongrie, l’immixtion d'organismes publics dans le débat politique est un fait suffisamment rare pour être souligné. "Most szólnunk kellett !" ("Il fallait enfin que nous nous exprimions !") : ces quelques mots ont été prononcés par le président de l’Académie hongroise des sciences (MTA) László Lovász en guise de défense de l'Université d'Europe centrale (CEU). Figurant en première de couverture du dernier numéro du magazine Heti Válasz, ils ont fait l'effet d'une bombe.
Pourtant, selon László Lovász, la prise de position de l'Académie ne repose que sur des considérations scientifiques. L'universitaire souligne notamment le très haut niveau de la CEU dans trois disciplines : la psychologie cognitive, les sciences économiques (et plus . . .
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