Rudolf Chmel, vice-premier ministre du nouveau gouvernement, chargé des droits de l’homme et des minorités ethniques en Slovaquie, s’est excusé publiquement auprès de Malina Hedvig le 9 décembre dernier. Selon Chmel, qui est également vice-président du parti de la minorité hongroise en Slovaquie, Most-Híd, la réaction des autorités slovaques concernant l’agression dont elle a été victime en 2006 a été honteuse. Hedvig a été rouée de coups et volée le 25 août 2006, dans la ville de Nitra en Slovaquie, où elle était étudiante. Pourquoi ? Parce qu'elle s’exprimait en hongrois, sa langue maternelle, dans un endroit public.
« Le droit à la justice de Malina Hedvig a été bafoué. Le pouvoir politique s’est mêlé de cette affaire et l’a influencé à sa guise, violant par là même la dignité de cette femme. » Ce sont les mots qui ont accompagnés les excuses présentées par Rudolf Chmel. Une avancée symbolique . . .
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