En février prochain, les membres de la nouvelle Commission européenne qui viennent d'être nommés par le président Barroso prendront leur fonction.
Valider chaque candidature présentée par les gouvernements nationaux n'est pas évident, car il s'agit de ne pas se tromper sur les profils des futurs commissaires, afin que l'institution ne soit pas fragilisée. Le plus dur pour les nouveaux impétrants sera le "grand oral" devant le Parlement européen, renforcé dans ses prérogatives depuis la mise en place récente du Traité de Lisbonne. Pour la Hongrie, c'est László Andor, pressenti pour le porte-feuille de l'emploi et des affaires sociales, qui devrait remplacer László Kovács.
Un passé qui ne passe pas
Lorsqu'il a rencontré chaque candidat national, José Manuel Barroso n'a pas hésité à "demander s'ils cachaient quelque chose de gênant dans leur passé", fut-il politique ou économique. En effet, une seule candidature bancale pourrait faire capoter toute la nouvelle Commission. La question n'était pas innocente, car à peine présentés, certains des nouveaux membres étaient déjà pointés du doigt.
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