Jobbik, cela est bien connu, n’est pas ce qu’on pourrait appeler un fervent partisan du multiculturalisme. Lors d’une conférence de presse mercredi, le parti d’extrême-droite a exposé ses solutions très concrètes face à l’échec de l’intégration des Roms en Hongrie.
Pour Jobbik, le constat est sans appel : la politique d’intégration de la minorité rom dans la société hongroise, menée depuis la fin de la période communiste, est un échec que les partis précédemment au pouvoir n’ont pas eu le courage d’affronter. Selon son leader, Gabor Vona, le multiculturalisme et plus spécifiquement la cohabitation entre Hongrois ethniques et Roms est la faiblesse principale de la Hongrie. "Nous avons besoin de nouvelles solutions si nous voulons éviter la guerre civile", a-t-il estimé devant les journalistes présents à la conférence de presse.
Ses solutions ? La ségrégation par la création de « zones de criminalité », où seraient parqués, sous surveillance policière, les délinquants. Très concrètement, Jobbik . . .
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