Par Justine Ducros
David Nagy a déclaré mercredi que le syndicat étudiant Höok dont il est le leader a décidé de se tourner vers la Commission européenne pour lutter contre les nouvelles lois hongroises de l’enseignement supérieur qui exigeraient des étudiants recevant une bourse publique de rester quelques années dans le pays pour y travailler. Pour le syndicat étudiant, la réforme que le gouvernement propose « n’est pas la solution au problème de la fuite des cerveaux ».
Devant une petite foule d’environ 200 personnes rassemblées sur Déak ter, le leader de Höok a en effet indiqué que la solution serait de créer des conditions de travail et des salaires similaires à ceux des autres pays européens. Il conviendrait également de restaurer le prestige de la connaissance et celui des diplômes hongrois.
Selon lui, les étudiants demandent au gouvernement de revenir sur les dernières coupes drastiques qui ont été faites dans certains domaines d’études basées sur des considérations professionnelles telles que l’économie et le droit. Il a aussi cité le médiateur hongrois aux droits fondamentaux, qui a expliqué récemment que les droits des candidats avaient été gravement violés au cours des derniers mois.
Laszlo Mendrey, président du Syndicat démocratique des enseignants (PDSZ) qui assistait au rassemblement, a déclaré à MTI que les enseignants et les étudiants étaient tous dans « le même bateau » en ce qui concerne ces nouvelles lois de l’enseignement supérieur, ajoutant qu’elles n’allaient pas dans la bonne direction, en particulier face à la réduction des places financées par l’Etat pour la rentrée 2012.
Source : MTI
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