Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à l’appel de la gauche hongroise devant le parlement, mardi soir, pour dénoncer le pouvoir sans partage de leur premier ministre Viktor Orbán et les « menaces qui pèsent sur la démocratie », selon les mots tenus par l’ancien premier ministre Gyurcsany.
Laminée à tous les échelons du pouvoir, depuis les municipalités jusqu’au parlement, et toujours honnie par une large majorité de l’opinion publique, la gauche hongroise tente de reprendre un peu de poil de la bête dans un autre domaine dans lequel elle était aussi balayée ces dernières années : la rue ! C’était en effet la première fois que l’opposition manifestait contre la coalition gouvernementale de droite Fidesz-Kdnp, portée au pouvoir en avril dernier.
Dans son discours, Ferenc Gyurcsany, à la tête de la contestation, a accusé le gouvernement "d’affaiblir la Constitution et la démocratie hongroise", et d’avoir "trompé" et "volé" le peuple. Si ces accusations se confirment, alors "Viktor Orban n . . .
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