Huitième jour consécutif de manifestations populaires et spontanées en Serbie. Depuis le 3 avril, des milliers de personnes se rassemblent chaque soir dans toutes les grandes villes du pays pour dénoncer la dérive autoritaire d’Aleksandar Vučić. Le mouvement a commencé au lendemain de son écrasante victoire au premier tour de la présidentielle.
Viktor Orbán en Hongrie, Aleksandar Vučić en Serbie. Le premier est un ancien du centre-droit converti au nationalisme, tandis que le second a effectué la trajectoire inverse. Mais ces deux dirigeants de deux pays voisins sont simultanément contestés dans la rue depuis plusieurs jours. En Hongrie comme en Serbie, les manifestants dénoncent leur comportement autoritaire et anti-démocratique et la corruption du pouvoir.
A Budapest, le déclencheur fut une nouvelle campagne de haine, cette fois à l’encontre de George Soros et de sa Central European University ciblée par une loi qui pourrait la contraindre à plier bagages. A Belgrade, le mouvement est né du sentiment d’une partie du peuple de s’être fait volé l’élection qui a reconduit Vučić au pouvoir.
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