Dans une interview accordée à l’hebdomadaire allemand « Die Zeit », Imre Kertész, écrivain lauréat du Prix Nobel en 2002 et survivant d’Auschwitz, dénonce l’industrie de l’Holocauste dont il dit avoir été la victime, soit l’exploitation de la mémoire de l’Holocauste à des fins personnelles, politiques et/ou financières.
Amer, il juge aujourd’hui son rôle en Allemagne de façon très critique, allant même jusqu’à considérer avoir été pour les Allemands un « clown de l’Holocauste ». La mémoire de cette période de l’Histoire est devenue une industrie en Allemagne, dénonce-t-il.
Kertész estime que l’obtention du Prix Nobel a eu un effet dévastateur sur lui et qu’après son attribution il ne pouvait plus se regarder dans le miroir. « J’étais devenu une entreprise, une marque. La marque Kertész« , regrette-t-il.
L’écrivain qui a aujourd’hui 84 ans est très affaibli par la maladie de Parkinson et est rentré vivre à Budapest après de longues années à Berlin.
La presse hongroise relaie abondamment les propos de l’écrivain.
L’interview gratuite est partiellement accessible.
Cet homme doit profondément se sentit très mal à l’aise avec un moment de sa vie très marquant.
Je trouve que cet écrivain mérite le plus grand respect pour avoir survécu à ces atrocités, et il est une leçon de vie pour moi, car lorsque j’entendais mes grands-parents parler sous l’occupation allemande, je me dis que je n’aurai jamais voulu connaitre cette terrible époque horrifiante.
S’il avait été ce grand-père pour moi, j’aurai eu difficile et de la peine pour lui, car à son grand âge les souffrances qu’il a son des signes de vieillesse qui ont montrés que c’était tout de même un miraculé de la vie quoi qu’on en dise.
Que cet homme de combat pour ses idées vivent une vive décente et honorable.
Le respect de nos aînés est un point fondamental et les jeunes de mon âge s’en éloignent de leurs proches comme eux, plus à tort qu’à raison.
Son récit vaut comme celui de n’importe qui, un individu ne se mesure pas un Prix, mais à ses valeurs.
Sa mémoire, c’est l’écoute et l’enseignement qui est un modèle pour moi.
Udv.