En Hongrie, le vent tourne pour les leaders étrangers d’extrême-droite

Les arrêtés d’interdiction de séjour émis cette semaine à l’encontre des leaders d’extrême-droite britannique James Dowson et Nick Griffin marquent un tournant dans l’attitude du gouvernement hongrois vis-à-vis des leaders étrangers de l’extrême-droite radicale.
Mercredi, c’est tout d’abord James Dawson, ancien membre du Parti national britannique (BNP) et "Britain First", fondateur de l’organisation d’extrême droite basée à Budapest Knigths Templar International, qui a fait l’objet d’une interdiction de séjour émise par le Bureau de l’Immigration et des réfugiés (BMH) sur la recommandation du Centre de lutte antiterroriste (TEK). Selon Magyar Narancs et 444.hu, la raison officielle de cette décision est que les autorités considèrent que James Dowson représente un risque pour la sécurité nationale.

Ce vendredi, la même décision à été prise à l’encontre de Nick Griffin, ancien leader du BNP et auteur d’une participation remarquée à la conférence anti-Soros organisée en mars par plusieurs groupuscules de l’extrême droite hongroise, au cours de laquelle il avait fait par de son . . .

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Adrien Quéret-Podesta

Correspondant basé à Pécs et Olomouc

Chercheur postdoctoral en histoire médiévale à l’Université Palacký.