Dans le cadre du référendum du 2 octobre sur le mécanisme européen de répartition des réfugiés, les arguments brandis par le gouvernement hongrois en faveur du «non» commencent à se retourner contre lui.
L'affaire ne fait surface qu'aujourd'hui dans les médias, mais elle remonte au printemps dernier avec la mise en ligne par le gouvernement hongrois d'un site internet destiné à promouvoir le référendum «anti-migrants» qui se déroulera le 2 octobre prochain. On peut lire sur ce site que l'on recense «plus de 900 no-go zones dans les grandes villes européennes». Des no-go zones décrites comme des «espaces urbains que les autorités ne parviennent pas à garder sous leur contrôle. Les règles écrites ou non écrites de la société d'accueil ne s'y appliquent pas. Dans les villes d'Europe où les immigrés vivent en grande quantité, on trouve plus de cent no-go-zones de ce type».
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