Quatre Hongrois, deux Japonais et un Russe sont au Canada. Que font-ils ? Ils assistent en touristes aux JO de Vancouver… puis déposent une demande d’asile. L’information communiquée mardi par la chaîne canadienne CTV sonne comme une blague, mais ce n’en est pourtant pas une, à en croire les infos émanant des autorités canadiennes.
Au pays des trappeurs, la Hongrie serait devenue numéro un dans le secteur des demandeurs d'asile. Hier, l'Immigration canadienne a même évoqué la révision de l'exemption de visas pour les touristes hongrois, qui semblent souvent prendre racine outre-atlantique.
Les athlètes hongrois n’ayant pas particulièrement brillé aux jeux olympiques d’hiver de Vancouver – ils sont rentrés bredouilles – ce sont leurs supporters qui ont entrepris de se distinguer. La demande d'asile des Japonais n’a pas fait un pli, sèchement balayée par le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, qui les a qualifiées de "ridicules", justifiant que "le Japon est une démocratie libérale où les droits de l'homme sont protégés". La Hongrie n’a, elle, pas eu l’honneur . . .
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