Depuis plusieurs jours l’Ukraine est en proie à une violente épidémie de grippe, dont H1N1. La psychose a gagné la population qui se rue sur des masques et des médicaments... en rupture de stock. En Hongrie, on regarde vers l’Est avec inquiétude.
A ce jour, l’épidémie qui frappe l’Ukraine depuis la mi-octobre a touché plus d'un million d'Ukrainiens et tué plus de 150 personnes, selon les chiffres du ministère de la Santé ukrainien. 50.000 personnes ont aussi été hospitalisées. Cependant, l’épidémie a atteint un pic le 4 novembre dernier et a commencé à décroître, toujours selon le ministère de la Santé.
Sur place depuis une semaine, la mission de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) confirme un léger ralentissement de l’épidémie mais estime qu’une seconde vague de contaminations est possible dans les semaines, voire les mois à venir. "Nous pouvons voir qu'elle a ralenti mais nous ne pouvons pas dire si elle est surmontée [...] En Ukraine, on ignore comment le virus va se développer", a précisé le porte-parole de la mission, Christian . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.