Réimprimer des samizdats, tenir des universités populaires, refaire de Budapest un îlot de liberté en Hongrie. L'ancien maire social-libéral de la capitale hongroise, Gábor Demszky, livre aujourd'hui dans un long entretien ses conseils pour sortir l'opposition de son atonie et regagner du terrain face au premier ministre Viktor Orbán.
"Ce dans quoi nous vivons n'est pas une démocratie, parce que l'opposition s'est intégrée au système, qu'elle donne la réplique pour faire comme s'il y avait une démocratie là où il n'y en a pas. Cela n'a pas de sens". Dans un long entretien publié aujourd'hui par le site d'opposition 24.hu, l'ancien maire de Budapest Gábor Demszky dresse un sévère bilan de la situation politique hongroise. En retraite de la vie publique depuis 2010, celui qui fut aux commandes de la capitale entre 1990 et 2010 égratigne notamment l'opposition actuelle "qui ne sait pas faire campagne" et appelle les Hongrois à regagner du terrain face au "système Viktor Orbán", y compris en ayant recours à la désobéissance civile . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.