Ferenc Tóth, historien : « Au XVIIIe siècle, certaines idées et modèles venant d’Europe centrale et orientale rencontraient du succès dans la partie occidentale du continent »

Ferenc Tóth est historien, conseiller scientifique de l’Institut d’histoire du Centre de recherches en sciences humaines (réseau de recherche hongrois HUN-REN). Francophone, formé en Hongrie et en France, ses domaines de recherches concernent l’histoire des relations franco-hongroises aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’histoire des militaires et agents hongrois au service de la France, l’influence des guerres turques en Europe à l’époque moderne. Il vient d’achever, en juin dernier, un séjour de recherche de six mois à l’Institut d’études avancées de Nantes. À son actif, une vingtaine de livres et plus de 200 articles scientifiques. Rencontre.
Pouvez-vous d’abord, en quelques mots, nous présenter votre parcours universitaire et académique ?

Après avoir terminé mes études universitaires hongroises en histoire et études française à Szeged en 1991, j’ai eu la possibilité de préparer un DEA à l’Institut national des langues et civilisations orientales en 1992 et mon doctorat à l’Université de Paris-Sorbonne en 1995, sous la direction du Professeur Jean Bérenger.

Le sujet de ma thèse portait sur l’intégration sociale de l’immigration hongroise en France . . .

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Matthieu Boisdron

Rédacteur-en-chef adjoint du Courrier d'Europe centrale

Docteur en histoire (Sorbonne Université)