Entretien avec l’eurodéputée socialiste Chloé Ridel : « Nous n’accepterons plus qu’Orbán sape le projet européen de l’intérieur »

Le Courrier d'Europe centrale a rencontré Chloé Ridel, députée au Parlement européen dans le Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates, au matin d'une journée historique : la Marche des fiertés de Budapest interdite par le pouvoir, mais qui rassemblera quelques heures plus tard des centaines de milliers de personnes.

Le Courrier d’Europe centrale : Vous êtes arrivée hier à Budapest. Qu’avez-vous vu jusque-là ?

Chloé Ridel : Je suis venue en tant que coprésidente d'un intergroupe du Parlement européen dédié à la lutte contre la corruption. J’ai rencontré les oppositions et des ONG, notamment Transparency, Klára Dobrev, Katalin Cseh, Ákos Hadházy, Tímea Szabó. Ils nous ont fait part des difficultés de financement de leurs partis, car ils n’ont quasi plus de fonds publics et pas d’accès aux médias publics. On a parlé du système corruptif hongrois et on a visité un château du XVIIIe siècle rénové avec des fonds européens et offert à l’entreprise pétrolière MOL - sous la forme d’un bail emphytéotique de . . .

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Corentin Léotard

Rédacteur en chef du Courrier d'Europe centrale

Journaliste, correspondant basé à Budapest pour plusieurs journaux francophones (La Libre Belgique, Ouest France, Mediapart).