Les Roumains fêtent ce samedi 1er décembre le centenaire de la "Grande Union" d'Alba Iulia, qui renvoie également à la fondation de la Roumanie moderne. Si cette célébration structure fortement l'identité nationale roumaine, elle rappelle à quel point l'intégration européenne n'a pas évacué les traumatismes centre-européens autour de la définition des frontières, ni réglé les chevauchements mémoriels entre les États de la région. Entretien avec l'historienne roumaine Silvia Marton.
Le 1er décembre 2018, la Roumanie célébrera sa fête nationale (Ziua națională a României) et dans le même temps le centenaire de la "Grande Union". À quoi cette date correspond-elle historiquement ?
Le 1er décembre 1918, dans la ville d'Alba Iulia, en Transylvanie, les députés de la Grande Assemblée nationale ont voté une résolution pour l'union de la Transylvanie au Royaume de Roumanie. La date, devenue fête nationale de l'État roumain en 1990, célèbre le parachèvement du processus de transformation politique et territorial de la Roumanie au sortir de la Première Guerre mondiale. Certains territoires de . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.