En Hongrie, les partis d’opposition en chiens de faïence

Après l'alliance des socialistes et des écologistes en vue des élections législatives de 2018, c'est au tour du LMP et de Momentum d'entamer la parade nuptiale. Le rassemblement de l'ensemble du bloc progressiste contre le Fidesz de Viktor Orbán semble encore hors de portée.
Bernadett Szél (LMP) a écrit la semaine dernière à András Fekete-Győr (Momentum), pour lui proposer de "discuter des stratégies de coordination en vue des élections législatives de 2018". L'information ébruitée par le Magyar Nemzet a surpris, dans la mesure où le LMP avait jusqu'ici privilégié une stratégie solitaire jusqu'au-boutiste. Le porte-parole du petit parti écolo-agrarien Máté Kanász-Nagy a en tout cas assuré le service après-vente, déclarant que "le LMP a toujours été enclin aux alliances pour œuvrer en faveur de l'alternance".

Hier matin, András Fekete-Győr a répondu dans un communiqué que son parti "était prêt au dialogue (...), mais qu'il préférait prioritairement se concentrer sur les élections". Une façon de . . .

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Ludovic Lepeltier-Kutasi

Journaliste, correspondant à Budapest. Ancien directeur de publication et membre de la rédaction du Courrier d'Europe centrale (2016-2020) et ancien directeur de la collection "L'Europe excentrée" (2018-2020).