Concurrencé comme jamais auparavant par le conservateur Péter Magyar, le Fidesz a un temps caressé l’idée d’une fuite en avant autoritaire avant de reculer. Et désormais, Viktor Orbán est contraint de redescendre dans l’arène politique nationale.
Par Thomas Laffitte* & Corentin Léotard**
Juin 2025. Le temps du grand « nettoyage de printemps » contre les « punaises [qui] ont passé l’hiver » annoncé par Viktor Orbán trois mois plus tôt est venu. Le parlement acquis à sa cause aux deux-tiers s’apprête à approuver un texte de loi « sur la transparence de la vie publique » qui donnerait les pleins pouvoirs à une agence de renseignement pour interdire tout média, association, ONG et entreprise, considérée comme menace potentielle aux intérêts de la nation. Une loi liberticide qui ferait basculer la Hongrie pour de bon dans l’arbitraire, voire l’autocratie.
Au même moment, la rumeur court selon laquelle le pouvoir serait prêt à mettre en état d’arrestation le général Romulusz Ruszin-Szendi, ex-chef d’Etat-major des armées . . .
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