Fin novembre, des ouvriers de l’usine Mercedes à Kecskemét ont débrayé quelques heures, mécontents des faibles hausses salariales.
La version originale de cet article a été publiée le 26 novembre 2016 dans Vasárnapi Hírek sous le titre Nálunk háborúznak a németek (Un terrain de bataille allemand). La traduction en français a été réalisée par Paul Maddens.
Mercredi à l’aube, près de cinquante Mercedes de moins sont sorties des ateliers de l’usine de Kecskemét (85 kilomètres au sud de Budapest, en direction de la frontière serbe) en raison d’une grève de deux heures des ouvriers de la 3e faction de l’usine. Une soixantaine d’ouvriers a cessé le travail, principalement dans l’atelier de montage, ralentissant la ligne de production presqu’au point de l’arrêter. Quand tout va bien, l’usine assemble trente-cinq voitures à l’heure. Lors du débrayage, seules vingt l’ont été.
On peut polémiquer pour savoir si soixante personnes, c’est peu ou beaucoup, mais deux faits sont à noter . . .
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