Entretien avec Bálint Dóra, "Regional Programme Assistant" pour l’organisation inter-gouvernementale International Organization for Migration (IOM), en charge notamment de la question des nouvelles formes d'esclavage.
Qu’en est-il du trafic d’êtres humains en Hongrie ?
Le nombre de personnes concernées par le trafic d’être humains, les trafiquants et leurs victimes, est très difficile à estimer. L’une des raisons pour lesquelles cela est si dur à estimer est que IOM n’entre en contact qu’avec une partie de ses victimes. Le bureau de Budapest ne s’occupe pas de l’assistance directe aux victimes mais adresse ces victimes à d’autres services. Grâce à notre réseau international, certaines des victimes peuvent revenir en Hongrie, après avoir été identifiées par une ONG, la police, ou quelque acteur que ce soit dans le pays de destination, au travers du "Projet de retour volontaire" que nous développons.
Nous avons beaucoup de contacts et de partenaires extérieurs et nous avons appris récemment que, et c’est une affaire très importante pour nous, des jeunes femmes hongroises sont exploitées grand nombre dans le commerce du sexe en Hollande. Elles sont . . .
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