La police a annoncé hier avoir fait la découverte des restes d’un cadavre, probablement celui d’Eva Rhodes, disparue depuis septembre.
Cet ancien mannequin de 65ans, née en Hongrie, émigrée en Angleterre en 1956 puis naturalisée britannique, était retournée en Hongrie à la fin des années 90 pour s’occuper d’un refuge pour animaux à Böny, dans la banlieue de Györ, dont elle était la directice jusqu’à sa disparition.
La police a été informée de l’emplacement des restes par un suspect, qui a avoué le meurtre. « Le suspect est un homme de 30 ans, capturé mardi à Budapest, qui a travaillé pour le refuge d’animaux de la victime » a déclaré Zsolt Banhalmi, responsable de la de police de Gyor-Moson-Sopron.
Selon les aveux du meurtrier présumé, mécontent de son salaire, il s’était disputé avec la victime, puis lui a porté plusieurs coups à la tête, après quoi Eva Rhodes est décédée. Il lui a ensuite volé son ordinateur portable ainsi que son argent. Pour se débarasser du cadavre, il a tenté de le brûler, mais la pluie l’a empêché d’achever son macabre dessein. Il l’a alors enterré, proche du refuge.
Les restes, méconnaissables, ne permettent pas d’identifier la victime. Des tests ADN devraient confirmer qu’il s’agit bien d’Eva Rhodes.