Par la publicité d’Etat, les annonceurs publics subventionnent indirectement et en abondance les journaux proches du Fidesz, qui sont aussi ceux qui ont le moins de lecteurs... Et les titres laissés pour compte tombent comme des mouches.
La presse traverse une profonde crise en Hongrie. Les disparitions récentes de titres emblématiques que sont le Népszabadság, le Magyar Nemzet et la semaine passée de Heti Válasz, sont là pour l'illustrer. Mais dans ce paysage sinistré, quelques journaux tirent très bien leur épingle du jeu et ils ne le doivent en rien ni à leurs succès éditoriaux ni commerciaux.
En effet, en Hongrie, l'Etat est l'un des plus gros annonceurs. Et sans surprise, ce sont les médias proches ou dans les mains du parti au pouvoir, le Fidesz, qui captent la totalité de ces revenus publicitaires. A tel point que G7, le site d'investigation qui les a publiés, les considère comme des "subventions publiques déguisées".
L'injustice est d'autant plus criante que cela est fait en dépit de toute logique commerciale, car . . .
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